Encres textiles : d’hier à aujourd’hui

Jusqu’au début des années 2000, la personnalisation textile reposait principalement sur des encres plastisol. Très utilisées en sérigraphie, elles offraient une excellente couvrance, des couleurs vives et une grande durabilité. Cependant, leur composition à base de PVC et de phtalates posait rapidement des questions environnementales et sanitaires. Leur utilisation nécessitait aussi des solvants spécifiques pour le nettoyage, générant des déchets polluants.

En parallèle, certaines encres à base de solvants organiques étaient aussi employées, avec une résistance correcte mais un impact écologique non négligeable. Ces solutions, efficaces techniquement, ne répondaient pas aux nouvelles exigences de durabilité et de respect de la santé.

Depuis les années 2010, l’industrie textile s’est tournée vers des encres plus respectueuses de l’environnement. Les encres à base d’eau ont gagné en popularité : elles permettent une impression de haute qualité, sans solvants nocifs, et sont plus agréables au toucher. Elles offrent une bonne résistance au lavage, tout en réduisant considérablement l’empreinte écologique.

De plus, certaines encres récentes sont certifiées par des labels (Oeko-Tex, GOTS) garantissant l’absence de substances toxiques. L’innovation se poursuit également avec des encres biodégradables ou à base de pigments naturels, encore en phase de développement mais prometteuses.

En résumé, si les encres d’hier répondaient avant tout à des critères de performance, les encres actuelles cherchent à allier qualité, confort d’usage et responsabilité environnementale.